Le regard
de Francis Duranthon,
directeur du Muséum de Toulouse,
www.museum.toulouse.fr
Interview de Catherine Cupillard
Comment qualifiez-vous l'identité du Muséum ?
C'est
un musée qui se définit comme une plate-forme culturelle explorant les
relations homme-nature, homme-environnement dans toutes leurs
dimensions, à travers l'espace. Nous sommes un peu sur le même plan que
le Mucem qui a cassé l'image d'Epinal du musée pour les élites.
Aujourd'hui, le musée est un lieu culturel ouvert sur le cité. C'est un
acteur éducatif, un acteur de la société à travers, ses programmations,
ses expositions et qui questionne les grands enjeux de société. Le
Muséum est un acteur culturel.
Comment les collections participent-elles à cette identité ?
Ce
qui est intéressant avec nos collections, un point valable pour tous
les musées, c'est que l'on peut travailler sur la sémiologie des objets :
l'objet est susceptible de porter une multitude de discours. Ainsi,
quand on se promène dans le musée avec une vision traditionnelle, on
verra des fossiles, des minéraux, des animaux naturalisés... Par contre,
si on travaille avec nos équipes d'animation, on se rend compte qu'il y
a plusieurs niveaux de discours dont un discours de sensibilisation aux
enjeux d'aujourd'hui, ce qui relève de l'écologie, non pas dans le sens
politique, mais scientifique.
Quelle est l'influence des « pères fondateurs » sur l'identité du Muséum ?
Au XIXè siècle, ceux qui ont fondé les musées étaient plutôt des sortes
d'érudits savants. Philippe-Isidore de Lapeyrouse, le véritable
fondateur du Muséum de Toulouse, est connu pour ses travaux en botanique
et minérologie mais aussi en paléontologie. C'est aussi le cas de
Jean-Baptiste Noulet, directeur du Muséum en 1872, qui a publié en
géologie, en botanique, en paléontologie, en malacologie et même sur les
langues romanes.
Si le Muséum de Toulouse continue d'embrasser un grand ensemble de
disciplines, il le fait avec une mise en perspective des enjeux autour
de ces disciplines.
L'interview en intégralité
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Reliure pour « Salammbô » de Gustave Flaubert, 1893
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Salammbô. Fureur ! Passion ! Eléphants ! -
Du roman culte à l'exposition
J4 - Niveau 2
Du 20 octobre 2021 au 7 février 2022
« Salammbô »,
une exposition majeure qui s'inscrit dans le cadre des célébrations de
la naissance de Gustave Flaubert, explore l'actualité d'un ouvrage où se
bousculent les grandes préoccupations d'aujourd'hui : déterminisme de
classe, assignation de genre, violence politique, légitimité du pouvoir,
guerre de masse, altérité et diversité.
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La Chambre d'amis : Musée archéologique de la Canée
J4 - Rez-de-chaussée
Du 19 octobre 2021 au 7 février 2022
Les treize œuvres
prêtées au Mucem par le Musée archéologique de la Canée, abordent
certains traits de la civilisation crétoise et révèlent la richesse et
l'inventivité du répertoire antique.
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Je signe donc je suis. Un abécédaire des métiers d'art
Fort Saint-Jean - Salle des Collections
Du 20 octobre 2021 au 18 avril 2022
La signature est au cœur de l'abécé-daire « Je signe donc je suis ». Ecrire son nom sur un objet artisanal est la marque d'une revendication par son auteur de l'authenticité et de l'unicité de son œuvre. Signer, c'est signifier un statut social et artistique.
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EUROPA, Oxalá
Bâtiment Georges Henri Rivière (GHR)
Du 20 octobre 2021 au 16 janvier 2022
L'exposition « EUROPA, Oxalá », terme portugais signifiant « Si Dieu le veut », présente une soixante d'œuvres réalisées par des enfants nés et élevés dans les anciennes colonies, dont la production artistique témoigne de la diversité culturelle européenne contemporaine.
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VIH/sida. L'épidémie n'est pas finie !
J4 - Niveau 2
Du 15 décembre 2021 au 2 mai 2022
En
proposant un regard à la fois rétrospectif et contemporain,
l'exposition se définit comme une contribution à la lutte contre le
VIH/sida. Mettre le sida au musée, ce n'est pas l'enterrer, au
contraire, c'est réaffirmer toute son actualité.
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